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La véritable histoire vraie de la fée Kaka

La véritable histoire vraie de la fée Kaka
  • Voici la véritable histoire vraie de la Fée Kaka... Une histoire écrite spécialement pour Zaza à l'occasion de ses 25 ans ! C'est comme un drôle de petit conte, mais c'est écrit par un petit con... teur !
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11 février 2005

couverture

La véritable histoire

vraie de la Fée Kaka !

         

                Conte là-dessus édition

          

Vous pensiez tout savoir ???

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11 février 2005

avant-propos

Nous allons vous raconter une histoire, une fiction née d'un imaginaire tordu, et très légèrement, à doses homéopathiques pourrions nous dire, inspirée de faits et de personnages réels.

Mais si, tout ça en 25 ans de vie, c'est possible !

 

 

Tant que nous sommes en vie, nous te souhaitons :

 

Un très joyeux anniversaire

notre petite Zaza à nous !!!!

11 février 2005

Il était une fois...

Comme toutes les belles histoires, celle de la splendide fée Kaka… Euh, Princesse Zaza ! commence par le très niais - pour ne pas dire « plan-plan » - et pourtant inoxydable et très attendu « Il était une fois ». Or donc, commençons…

 

Il était une fois, dans un royaume quelque peu oublié nommé Terres de Montaigutistan, un Roi, une Reine et leurs deux mioches. Le Roi Timbré et la Reine Des Ourlets qu'ils s'appelaient ! Leurs enfants, eux, se prénommaient respectivement, Princesse Mousse-au-chocolat, et Prince De Lu.

Mais le bonheur royal n'était pas complet : quelque chose manquait encore, mais quoi ? Ils avaient pourtant réussi, et, ni les richesses matérielles, ni celles du cœur n'avait été oubliées dans leur doux et majestueux royaume…

Mais il n'empêche qu'ils se faisaient chier quand même !

11 février 2005

Dis... On fait un bébé ? Allez...

Un jour, pourtant, la Reine Des Ourlets eut une idée de génie (d'aucuns diront qu'elle lui a été soufflée par une lampe qu'elle avait frottée, mais ça c'est une autre histoire…Il faudra acheter un autre bouquin pour la connaître : les affaires sont les affaires !). Elle (la Reine, pour ceux qui ne suivent pas) alla, toute guillerette et d'un pas décidé, trouver le Roi Timbré. Elle lui tint à peu près ce langage :

 

- Eh, bonjour mon bon Roi, que vous êtes joli, que vous me semblez beau... sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre....

- Qui-que-tu-veux? coupa le Roi, qui connaissait bien la Reine et la savait capable de parler de longues heures sans s'arrêter.

- C'est à dire que... J'avais pensé que, pour que notre bonheur soit plus grand encore qu'il n'est, un troisième enfant nous pourrions commander à la redoute. De plus, en remerciement de mes commandes passées, cette dernière m'offre de gratuitement nous livrer.

(Eh oui ! Les Rois et les Reines ne font pas d'enfant: ils se les font livrer, c'est plus "tendaaaaaaaaaaaaance" !... Il faut le savoir c'est tout)

- Il n'en est pas question, nous avons deux enfants, un garçon et une fille: le choix du Roi !

- Ainsi soit il, nous en aurons trois: le choix de la Reine !

 

Car la Reine n'était pas du genre à se faire marcher sur les orteils, et savait se faire obéir quand elle estimait la cause juste.

Et puis, ce que femme veut, femme l'obtient toujours, n'est-ce-pas ?

(désolé, mais j'ai rien trouvé de plus percutant pour clore ce passage)

11 février 2005

Princesse, une princesse... c'est elle, la voilà !

Et c'est ainsi, paraît il, que la mirifique Princesse Zaza pointa le bout de son derrière trois trimestres plus tard. Le Roi Timbré, une fois le poupon dans ses bras, tout ému qu'il était, dut se rendre à l'évidence : la Reine Des Ourlets avait, une fois de plus, eu raison. Ce poupon serait un bonheur supplémentaire, et une fierté de plus pour des parents déjà comblés.

 

L'Hiver arrivait, la cheminée de la salle de réception flamboyait d'une douce chaleur, et la jolie princesse nouvellement née réchauffait encore un peu plus les cœurs royaux de ses merveilleux sourires et de ses non-moins fabuleux rototos.

Adulée dès sa naissance par tous les Montaigutistanais, Zaza reçut moult cadeaux, tous plus beaux les uns que les autres. Le plus beau et le plus extraordinaire, venait de son parrain, le Fakir, mais nous verrons cela plus tard. Pour l'heure, revenons-en à nos moutons, ou plutôt à notre princesse.

L'enfant grandit, et le Prince De Lu et la Princesse Mousse-au-chocolat apprirent à leur cadette toutes les conneries possibles et imaginables, même celles qu'ils n'avaient pas encore osé faire. Pire, Mousse-au-chocolat initia l'innocente et fragile Zaza aux « Feux de l'amour » et aux présents kitschissime (dauphin irisé, tour Eiffel contenant des sels de bains multicolores, mouton moche à fleur, et même Boules à neige diverses et variées).

La petite, traumatisée à vie, ne saura point se défaire de ces deux fléaux. Elle ne put, par exemple, prononcer son propre prénom que bien tardivement, préférant pendant longtemps s'appeler « la Fée Kaka », ce qui la faisait rire aux larmes.

Affligeant, non ?

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11 février 2005

Les défauts de fabrication

Malgré tout cela, la petite Zaza parvint à évoluer sans trop-trop de dégâts. Seul son goût prononcé pour les blagues pipi caca prout demeura passé cet âge tendre. Le seul vrai défaut de cette tendre enfant était sa gourmandise… Et son très mauvais goût vestimentaire !

 

Mon Dieu quelle classe !!!

 

Pas mieux (cf photo précédente)

 

De méchants esprits, peut-être même d'horribles diablotins, vous diront aussi que son caractère n'était pas non plus toujours des plus faciles.

Zaza qui fait son boudin...

 


11 février 2005

Le don du Fakir

Fort heureusement pour elle, et pour nous, Zaza avait, entre autre, un don. Don hérité de son parrain le fakir, semblerait-il, mais ça, personne ne l'a jamais vraiment su. Elle avait le don de la musique !

 

 Zaza gratouille, Diane chantonne !

 

Dès lors, nuit et jour, elle chantait, elle dansait, elle riait, et elle gratouillait un morceau de bois et de cordes -que plus tard on appela guitare- pour le plus grand plaisir de ceux qui l'entouraient. (C'est d'ailleurs pour elle qu'Yves Duteil composa « J'ai la guitare qui me démange », ce grand tube disco-funk du siècle dernier.)

Et elle était entourée ! Elle jouait souvent avec ses amis des royaumes alentours : la Princesse de la Crépelière, l'Archiduc d'Allemagne, le Vicomte de la Migeonnière…etc. La Duchesse de la Canquetière déménagea, dit-on, pour être au plus près de la Princesse. Toujours est-il qu'avec quelques uns de ses proches compagnons, la Princesse exprima ses désirs saltimbanques. Tels des ménestrels, ils présentèrent au peuple de Terres de Montaigutistan, et au-delà, des saynettes, des cabrioles, des illusions et bien d'autres choses encore que l'on nomme aujourd'hui théâtre. 

 

Du naturel, rien que du naturel !

 

Et la princesse était heureuse d'un bonheur sans faille auprès de ses amis de parcours. Jusqu'au drame…

 


11 février 2005

L'histoire d'un drame....

Ce soir-là, Princesse Zaza finissait en beauté un spectacle en faveur de personnes atteintes de maux méconnus et négligés de ce fait par tous, dans lequel elle donnait de son temps et de sa jolie voix. Et soudain, elle chut tel un ange déchu, et son joli nez alla s'encastrer dans un fauteuil posé non loin de la scène, comme par hasard. La salle, éffarée par le drame qui venait de se produire, hurla au complot, à l'attentat, au meurtre… Le Roi et la Reine pleurait déjà leur fillotte adorée, lorsque celle-ci se releva et courut se réfugier dans les coulisses. Y a-t-il un tireur embusqué dans le chapiteau ? murmurait-on de-ci de-là.

 

Que nenni, la jolie princesse s'était juste vautrée lamentablement, ayant raté une marche, et s'était ensuite protégée derrière les rideaux pour ne pas montrer sa honte aux yeux de tous. Elle mit de longs mois à se remettre de ses émotions, et les années suivantes, elle exigea que la scène ne soit pas surélevée. Vaut mieux guérir… Non ! mieux vaut prévenir que soigner… Non ! Euh… Bref, c'est pas plus mal comme ça, na !!!

 

Mais la princesse, si elle savait chanter et danser comme une reine, ne se contenta bientôt plus de cela. Il lui en fallait plus, il lui fallait briller d'avantage encore. Elle aurait aimé que sa poitrine se développe, et ressemble à ça (d'autres aussi), mais la nature en avait voulut autrement et on ne peut pas tout avoir…

 

Une paire de fesses ? Non, des seins 100% pur jus !


11 février 2005

L'ensorcelant don...

C'est alors que son parrain le fakir (encore lui ? Il n'y aurait pas baleine sous le gravillon entre eux par hasard ?! mais chut ! ne dévoilons pas tout dès à présent…) lui offrit un autre don : elle saurait désormais danser comme une belle des Mille et une nuits.

 

La danse du « je vole » et celle du « j'ai pris ces rideaux-là, c'que j'suis contente » !

 

Sitôt dit, sitôt fait, et la princesse, en quelques tour de reins, trémolos de bidou et mouvements graciles de ses mains, fit perdre la tête à nombre d'hommes.

Car le fakir avait des pouvoirs bien trop puissants qu'il ne contenait pas toujours. A moins qu'il ne fut troublé par la belle… Quoiqu'il en soit, les déhanchements de Zaza enjominaient immédiatement tous les hommes qui les regardaient. Ils étaient alors victimes d'un sortilège et tombaient irrépressiblement et irrémédiablement amoureux fou d'elle.

Le château familial fut rapidement envahi de soupirants, de missives de demande en mariage, de princes transis, de présents somptueux, et de mâles de tous poils… en rut, comme il se doit !

 

- Alors là, je dis NON ! C'est mon ami Sébastien qui me l'a soufflée cette réplique et il a bien raison: trop, ça fait beaucoup !!! cria la princesse assaillie, du haut de son balcon.

 

Zaza, Diane et Sarah et le gourou-inspirateur Seb !

 

- Mais pourquoi ??? hurla la meute en-dessous.

- Parce que... J'ai d'ores et déjà choisi mon Preux Chevalier !

A cet aveu, le Roi Timbré et la Reine Des Ourlets manquèrent de s'étouffer : ils ne savaient pas que leur protégée avait une liaison (même pas mariée en plus).

- Qui c'est ? vociféraient les rejetés-du-dessous-du-balcon.

- C'est mon ami, c'est mon amour, c'est mon amant (voyant la tête déconfite de ses parents) Enfin, ce sera mon amant dès que notre union sera célébrée, bien sûr. Hum !

Il est grand, il est beau, il est intelligent, il est fort, il est fabuleux, il...

- Abrège on a compris, dit le Roi, tu tiens biende ta Reine Mère Elisabeth !

- Ah ça hein, c'est sûr !!! clamèrent le Prince de Lu et la Princesse Mousse-au-chocolat.

- Oooooooooooooooh ! C'est pas très gentil mes enfants, même si c'est un petit peu vrai, dit l'incriminée Reine. Je me souviens qu'une fois je me suis retrouvée dans un...

- EH OH !!!!!!!! C'EST MON DISCOURS, C'EST MOI QUI PARLE !!! s'époumona Zaza. Puis d'une douce voix :Je disais donc que j'ai d'ores et déjà offert mon cœur à un homme, et que celui-ci m'a donné le sien ainsi que son doudou en échange. Nous projetons des milliards de choses ensemble. Peut être même que nous adopterons un ou deux chats : je veux un pédé et il veut une petite pute. Roudoudou et Galatée seront leurs noms de baptême. La RSPA (Royale Société de Protection Animalière) nous a promis qu'elle nous trouverait ça !

 

- Mais qui est-ce bon sang ? Qui est ce veinard qui partagera votre couche, qui vous verra toute humide au sortir de votre douche, qui aura matin et soir votre douce voix pour l'appeler et votre corps pour l'enchanter ? s'impatientaient les exclus et les autres membres de la famille royale.

- Mais je ne suis pas qu'un corps, MERDE ! Il s'agit du Noble Fakir Eric Ier, ... (que t'avais-je dit lecteur ? j'avais pas raison ???)

- Tu vas te taper ton parrain ? J'y crois pas !!!! Et « c'est mon choix » qui n'existe plus ! Avec une histoire pareille, la Thomas, elle t'aurait ouvert en grand son plateau, dit le Prince De Lu avec toute la finesse qu'on lui connaissait.

- Je disais donc : le Fakir Eric Ier, Seigneur du Domaine des Primevères, Comte de Bouffélaré, Duc des Cours Derécré... dit Pépette !

 

Le Fakir Eric Ier : Superman c'est lui, mais appelez-le Pépette ! (Ici, il fait dans son pantalon je crois…)

 


11 février 2005

l'amour triomphe des moqueries !

Un éclat de rire général sonna sous les pieds de la belle, tandis que son amoureux la rejoignait. Des calembours douteux passaient de l'un à l'autre des aigris-jaloux. « Pépette, c'est le nom de mon chien » « J'ai pas compris. Il compte lui bouffer la raie ? » « J'sais pas si fallait la faire celle là, c'est osé quand même » « Tant pis, c'est dit, c'est dit ! Cochon qui s'en dédie !».

 

Pourtant nos deux tourtereaux n'écoutaient déjà plus les moqueurs-imbéciles, trop occupés à s'embrasser goulûment leurs royales glottes. Maintenant que leur amour était révélé à tous, ils pouvaient et ne s'en privaient pas, les coquins ! On dit que c'est à cause de cet épisode que l'humour fut ensuite présent à chaque moment de leur vie… Savoir se moquer de soi était une qualité qu'ils possédaient tous deux (Fort heureusement pour l'auteur de ce conte, il me semble…).

 

Leur amour avait commencé il y a fort longtemps, entre Nantes et Montaigu, non loin d'une digue, la Digue Duku. Ils auraient été vu là il y a peu d'ailleurs, sans doute en pèlerinage sur le lieu où tout commença pour eux, par un piou.

Mais jetons-là, pudiquement, un voile sur le bel amour qu'ils se vouèrent ensuite toute leur vie, la fabuleuse noce et son impressionnant banquet qui officialisa leur union, et les charmants enfants qu'ils eurent ensemble… car cela ne nous regarde pas.

Notre écrit s'arrête ici, mais leur histoire continua, et continuera longtemps encore… Et ça, c'est une autre histoire ! La leur !

         

L'amour triomphe de toutes les épreuves, même des noms à la con, la belle idylle que vécurent Pépette et Kaka en est une jolie illustration.


FIN…

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